"Je demande au président du Parlement d'inscrire à l'agenda de la session du 26 février le vote final sur le protocole d'adhésion de la Suède au traité de l'Alliance atlantique, que nous comptons soutenir", a déclaré sur Facebook le président du groupe ultra-majoritaire du Fidesz, Mate Kocsis.
Après des mois d'atermoiements, le Premier ministre Viktor Orban avait déjà donné un signal favorable samedi, à l'occasion de son discours sur l'état de la Nation.
"Nous sommes en bonne voie de ratifier l'accession" du pays nordique "au début de la session de printemps du parlement", avait-il souligné, évoquant des "pas importants accomplis afin de rebâtir la confiance".
Le dirigeant nationaliste, qui se démarque dans l'UE en maintenant des liens étroits avec le Kremlin, a donné de longue date son soutien de principe à la candidature suédoise mais traînait jusqu'ici des pieds.
Il a convié son homologue Ulf Kristersson en Hongrie pour restaurer la "confiance", après des années de "dénigrement" à l'égard du gouvernement hongrois, accusé de dérive autoritaire.
Le responsable suédois a accepté l'invitation tout en rejetant l'idée de "négociations" et "d'exigences" sur le dossier. Aucune visite n'a été programmée à ce jour.
Viktor Orban avait promis de ne pas être le dernier à donner son feu vert mais finalement, il s'est fait devancer par le Parlement turc qui a approuvé en janvier l'adhésion après 20 mois de tractations.
La Suède avait annoncé sa candidature à l'Otan en mai 2022, dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine, en même temps que la Finlande, devenue en avril 2023 le 31e membre de l'organisation.
Les deux pays voisins ont ainsi rompu avec des décennies de neutralité post-Seconde Guerre mondiale, puis de non-alignement militaire depuis la fin de la Guerre froide.
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