"A Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, un accident tragique s'est produit hier", a déclaré M. Netanyahu.
"Nous enquêtons sur ce qui s'est passé et nous en tirerons les conclusions", a-t-il ajouté.
Dimanche, une frappe aérienne israélienne a provoqué un incendie dans un camp de déplacés du sud de la bande de Gaza, entraînant, selon les autorités de ce territoire, la mort d'au moins 45 personnes.
Près de 250 personnes ont également été blessées, selon un communiqué du ministère de la Santé de Gaza.
M. Netanyahu a fustigé les pressions, venant "de chez nous comme de l'étranger", exercées selon lui contre son gouvernement depuis le début de la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
Israël fait face lundi à une vague de condamnations internationales concernant la frappe sur Rafah, l'ONU appelant à l'ouverture d'une enquête.
"Ils nous ont mis la pression: +N'entrez pas à Gaza+, et nous y sommes entrés! +N'entrez pas à Chifa+ (du nom du plus grand hôpital du territoire palestinien, NDLR), et nous y sommes entrés! +N'entrez pas à Rafah!+ et nous y sommes rentrés!", a-t-il lancé devant des familles d'otages retenus dans la bande de Gaza, qui étaient installées dans l'espace réservé au public et le huaient.
"Je n'abandonne pas et je n'abandonnerai pas! Je résiste aux pressions nationales et internationales", a-t-il poursuivi, faisant notamment écho aux critiques de l'opposition israélienne, dont certains membres réclament sa démission.
"Rien ne remplace une victoire absolue", a-t-il martelé comme il le fait depuis plusieurs mois.
La guerre a été déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.
Sur les 252 personnes alors emmenées comme otages le 7 octobre, 121 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins sont 37 mortes selon l'armée.
Israël a juré de détruire le Hamas et lancé en représailles une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza, entraînant la mort de plus de 36.000 personnes, pour la plupart des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas à Gaza.
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