"Les informations reçues au cours des dernières 24 ou 48 heures ne contribuent certainement pas à faire baisser la température" dans un Moyen-Orient déjà secoué par la guerre à Gaza, a déclaré à la presse un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby. "Nous sommes bien sûr inquiets d'une escalade."
Mais "nous ne pensons pas qu'une escalade est inévitable", a-t-il ajouté.
Le Hamas et les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont annoncé que le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, avait été tué mercredi par une frappe aérienne à Téhéran. Ils ont accusé Israël, qui n'a fait aucune déclaration à ce sujet jusqu'ici.
Une frappe israélienne a par ailleurs tué mardi le chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth.
Les Etats-Unis ont relevé au "niveau 4", le plus haut possible, leur recommandation de "ne pas voyager" au Liban "en raison des tensions croissantes entre le Hezbollah et Israël".
Ces événements font redouter une contagion de la guerre qui fait rage depuis bientôt dix mois dans la bande de Gaza entre Israël, ennemi juré de l'Iran, et le Hamas, soutenu par Téhéran.
Ils interviennent moins d'une semaine après une visite à Washington du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, alors que les Etats-Unis poussent en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza.
"Tout ceci s'ajoute à la complexité de ce que nous essayons de faire", a déclaré John Kirby. "Et ce que nous essayons de faire, c'est obtenir un accord de cessez-le-feu" à Gaza.
"Cela ne signifie pas que nous allons cesser de travailler sur le sujet. Nous avons une équipe dans la région en ce moment même", a-t-il ajouté.
Il a précisé que le président Joe Biden avait été informé des événements.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a de son côté assuré mercredi que les Etats-Unis n'étaient pas "impliqués" dans la mort du chef du Hamas.
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