Le patient est un Européen de 66 ans arrivé en Thaïlande en provenance d'Afrique le 14 août dernier, a indiqué à l'AFP Thongchai Keeratihattayakorn, directeur du département de contrôle des maladies du royaume.
Des tests de laboratoire sont en cours pour confirmer la souche, mais les autorités pensent qu'il s'agit de la souche clade 1b.
La personne infectée a été placée en quarantaine à l'hôpital, "a été testée et il ne s'agit pas de la souche clade 2", plus ancienne, a rapporté le responsable à l'AFP.
"Nous sommes convaincus qu'il s'agit du variant clade 1, mais nous devons attendre le résultat final du laboratoire dans deux jours." a-t-il ajouté.
Les autorités sanitaires surveillent 42 personnes ayant été en contact avec le malade.
La recrudescence du mpox en République démocratique du Congo, mais aussi au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, l'alarme la plus élevée.
La souche clade 1, responsable de l'épidémie actuelle en Afrique, est mortelle dans 3,6% des cas et est particulièrement dangereuse pour les enfants, selon l'OMS.
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche.
La RDC a enregistré au moins 16.000 cas, dont 548 mortels.
La Suède est le premier pays non-africain à avoir enregistré un cas de sous-type clade 1b le 15 août.
En Asie, le Pakistan et les Philippines ont eux aussi enregistré un cas de mpox, respectivement vendredi de la semaine dernière et lundi.
Les résultats du séquençage, déjà communiqués pour le Pakistan, n'ont pas révélé que la souche était celle du variant qui sévit actuellement en Afrique.
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