En Côte d'Ivoire, création d'une section antiterroriste au Tribunal de Première Instance d'Abidjan

Publié le 11 juil. 2024 à 08:07

  • En Côte d'Ivoire, création d'une section antiterroriste au Tribunal de Première Instance d'Abidjan

Dans une démarche visant à renforcer la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, le gouvernement ivoirien a procédé à la création d'une section antiterroriste du Tribunal de Première Instance d’Abidjan. L'information a été donnée lors du Conseil des Ministres du 10 juillet 2024 par le porte-parole du Gouvernement Amadou Coulibaly.

Cette nouvelle section antiterroriste est instaurée en remplacement de la Cellule spéciale d’enquête, d’instruction et de lutte contre le terrorisme, qui était auparavant en place. La section antiterroriste se compose de plusieurs formations : une formation d’enquête et de poursuite, une formation d’instruction et une chambre de jugement.

Ces unités sont renforcées et réaménagées pour garantir une prévention et une lutte plus efficaces contre le terrorisme et les infractions connexes sur l'ensemble du territoire national.

Le décret ne se limite pas aux actes de terrorisme. En effet, il étend la compétence de la section antiterroriste à d'autres faits d'une particulière gravité, conformément au Code de procédure pénale. Cela inclut notamment des crimes liés à la criminalité organisée et autres infractions graves. Cette extension permet de traiter de manière exhaustive les menaces qui pèsent sur la sécurité nationale.

La création de cette section spécialisée illustre l'engagement ferme du gouvernement ivoirien à assurer la sécurité et la justice pour tous ses citoyens. En consolidant les structures judiciaires dédiées à la lutte contre le terrorisme, la Côte d'Ivoire se dote des outils nécessaires pour faire face aux menaces contemporaines de manière proactive et déterminée.

Avec cette initiative, la Côte d'Ivoire renforce ses capacités à prévenir, enquêter et juger les actes terroristes et criminels, tout en garantissant le respect des droits et libertés fondamentales.