Les charges retenues contre eux incluent l'atteinte à la sûreté de l'État, l'attentat contre l'autorité de l'État, la participation à une activité mercenaire, l'association de malfaiteurs et la détention illégale d'armes et de munitions de guerre de première catégorie.
Le procès, initialement prévu pour novembre 2024, a connu plusieurs reports avant de débuter en décembre de la même année. Lors des audiences en décembre 2024, un important dispositif sécuritaire a été déployé, reflétant la sensibilité de l’affaire. De nombreux cadres et militants du PPA-CI étaient présents pour soutenir Damana Pickass.
La défense, quant à elle, dénonce un procès à connotation politique. Sylvain Tapi, l'un des avocats de la défense, a déclaré que "ce sont des pro-Gbagbo qui sont poursuivis". Cette affaire intervient à moins d'un an de l'élection présidentielle de 2025, ajoutant une dimension politique significative au procès.
Damana Pickass est connu pour son engagement politique aux côtés de l'ancien président Laurent Gbagbo. Personnalité politique ivoirienne, il est le deuxième vice-président du Parti des Peuples Africains (PPA-CI).
Actuellement jugé pour son implication présumée dans une attaque armée, il risque une lourde peine de prison, avec un verdict attendu le 12 février prochain au tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau.
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