Plusieurs produits, dont des comprimés de "Tramadol", connus sous le nom de "Kadhafi", ont été interceptés. Des prisonniers, en complicité avec des personnes extérieures tentent d’introduire de la drogue au sein de l’établissement.
Face à cette vigilance accrue, des détenus ont déclenché un mouvement de protestation le dimanche 6 avril. Onze d’entre eux ont refusé de quitter leurs cellules, poussant certains co-détenus à s’en prendre aux surveillants.
Ce climat de tension a dégénéré, ce lundi 7 avril, en une tentative d’émeute. Des détenus ont tenté d’ouvrir de force leurs cellules, rapidement maîtrisés grâce à l’intervention conjointe des surveillants et de la Gendarmerie nationale. Deux agents pénitentiaires et un détenu ont été blessés.
Dans la panique et les bousculades, un autre détenu est décédé par asphyxie, selon l’équipe médicale sur place.
Le Procureur de la République, Yeo Abel Nangbélé, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur les instigateurs de cette fronde et prévenir toute récidive.
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