"La première motivation est morale, parce que l’attentat de Grand Bassam fait partie de notre histoire, donc il fallait l’écrire pour ne pas l’oublier. La 2è raison, je l’ai fait par devoir intellectuel, parce que ce genre de sujet fait partie de notre nation, alors en ma qualité de spécialiste des questions de défense et de sécurité, plus particulièrement du terrorisme. La dernière raison, j’ai voulu rendre hommage aux forces de défense et de sécurité", a déclaré Jean-Jacques Konadjé, par ailleurs, directeur de Cabinet d’Henriette Dagri Diabaté, Grande chancelière de l’ordre national.
Selon lui, lors de cette attaque, les soldats ivoiriens ont fait preuve de bravoure, il était important de les valoriser et les mettre à l’honneur pour tout ce qu’ils font de positif.
Bien avant, l’auteur a fait un bref historique du terrorisme révolutionnaire, dont les premiers assauts ont été donnés en 1979 en Iran, et qui s’est très vite répandu dans le reste du monde, prenant ainsi une autre connotation.
Face à cette situation, l’auteur fait des propositions pour prévenir ce danger, qui est désormais en Afrique. "Il faut une réflexion stratégique profonde qui doit être basée sur les réalités socio-culturelles. Si des africains se sont illustrés de façon négative, c’est dû à plusieurs raisons, mais la question idéologique arrive en dernier plan", suggère-t-il. Il affirme aussi que l’Etat devrait penser à investir dans le développement local "c’est à cette condition qu’on pourra lutter contre le terrorisme. La réponse militaire doit intervenir en dernière position", conclu-t-il.
Outre la Grande chancelière, l’on pouvait noter la présence de Téné Birahima Ouattara, ministre d’Etat, ministre de la Défense, le Général Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, du Chef d’Etat major des armées (CEMA), le Général Lassina Doumbia, ainsi que l’ex-CEMA, le général Soumaïla Bakayoko, qui a profité de l’occasion pour raconter son récit de cette attaque, alors général de l’armée ivoirienne, à cette époque.
Paru aux éditions de l’Onde à Paris, l’auteur qualifie cette œuvre comme un devoir de mémoire, pour rendre hommage à toutes les victimes de djihadisme et d’extrémisme violent.
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