Pour Karim Bernoussi, président directeur général Co-fondateur INTELCIA, "Alea Jacta Est" est à la fois un témoignage, un partage d’expérience et la concrétisation d’un devoir de transmission à l’endroit des jeunes générations d’entrepreneurs du Continent africain".
"La vocation “d’Alea Jacta Est“ est de contribuer à transmettre, par l’exemple, aux jeunes générations et aux entrepreneurs notamment, un modèle d’une PME africaine qui a pris le pari du développement international, a-t-il expliqué avant d’ajouter "c’est aussi une aventure humaine et entrepreneuriale qui s’est mue en un acteur économique à fort impact social, fermement engagé pour le développement territorial dans tous les pays où il est implanté".
Tout au long de la rencontre, le Président Directeur Général du groupe INTELCIA, est revenu sur les grandes étapes de développement du Groupe, ses choix stratégiques, les opportunités qu’il a su saisir et les défis qu’il a dû relever.
Une véritable immersion dans l’histoire d’une start-up devenue multinationale, et qui s’est construite en écho à la marche économique et industrielle du Maroc et des pays dans lesquels le Groupe est présent.
Entre autres sujets abordés lors cet échange à bâtons rompus, l’audace de l’internationalisation (rachat d’une entreprise française et installation en France dès 2011), la préservation de l’ADN de l’entreprise malgré l’ouverture du capital à d’autres entités (fonds d’investissement, groupe étranger), les différentes acquisitions (Eurocall, The Marketing Group, Unísono) et la gestion de l’intégration d’autres cultures d’entreprise, la problématique du financement de l’entreprise et des différentes opérations de croissance externe, ...
Deux mots sont essentiels dans la conception de l’entrepreneuriat chez Karim Bernoussi : audace et instinct.
"De l’audace, qu’elle soit dans le choix des partenaires, dans les acquisitions, dans les orientations géographiques ou métiers, ou même dans les décisions business les plus décisives", a-t-il affirmé Karim Bernoussi. En plus de cette valeur, il revendique l’instinct.
"Lorsqu’on acte des deals, cela ne se fait pas toujours de manière rationnelle. Nous avons toujours suivi notre instinct, Youssef et moi. Idem pour le rachat d’entreprises ou l’association avec des partenaires. Il faut savoir écouter son for intérieur. Et cet instinct qui nous a poussés à prendre des décisions hardies et osées, quand il le fallait", conclut-il.
Plusieurs entrepreneurs et chefs d’entreprises ivoiriens ont également partagé leurs expériences de l’entrepreneuriat, les challenges auxquels ils sont confrontés et comment ils sont arrivés à surmonter chacun des obstacles qui se sont dressés tout au long de leur parcours.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS