« Les pays africains doivent refonder leurs Constitutions en prenant en compte les aspirations, les mentalités des différents peuples et ethnies, pour s’approprier le schéma de leur destin et redevenir souverains », a affirmé l’essayiste, lors de la présentation de l’ouvrage, lundi 20 décembre 2022, à Abidjan-Cocody.

Il a vivement dénoncé ces constitutions calquées sur les modèles occidentaux, qui, en réalité, maintiennent l’Afrique dans les liens de la colonisation déguisée sous les oripeaux d’indépendance, constamment sous influence.

A son avis, « le régime présidentiel a échoué partout en Afrique parce qu’il donne tout le pouvoir à un monarque qui régente tout, sans opposition, qui décide sans l’avis de ses concitoyens ». Il préconise, au contraire, le régime parlementaire qui prend en compte aussi bien les groupes majoritaires que minoritaires.

Quand aux Commissions électorales indépendantes, elles ne sont que des commissions électorales mais elles ne sont pas indépendantes. « Elles ne seront indépendantes que le jour où le président de cette instance sera désigné après appel à candidature » et non pas nommé.

Tout de même, partage-t-il son rêve d’une Afrique sans frontières, ni visa, une « Union sacrée » des peuples noirs d’Afrique face à la discrimination et la xénophobie dont elle est victime et le racisme du monde entier contre l’homme noir, mais aussi l’amour des uns pour les autres.