"On peut faire en Côte d'Ivoire des livres conformes aux standards internationaux", (Jean-Noël Loucou, Secrétaire Général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny)

Publié le 31 déc. 2024 à 08:16

  • "On peut faire en Côte d'Ivoire des livres conformes aux standards internationaux", (Jean-Noël Loucou, Secrétaire Général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny)

Dans un communiqué de presse dont nous avons eu copie le lundi 30 décembre 2024 à Abidjan, le professeur Jean-Noël Loucou, Secrétaire Général (SG) de la Fondation Félix Houphouët-Boigny dont la maison d’Editions vient de publier 08 ouvrages, a déclaré "qu’on peut faire en Côte d'Ivoire des livres tout à fait conformes aux standards internationaux".

"Ma proposition concerne aussi bien tous les Ivoiriens et que les Africains qui ont des savoirs ou des expériences à partager", a souligné Jean-Noël Loucou, par ailleurs professeur d’histoire contemporaine.

Selon lui, les Africains doivent écrire et encore écrire, car l'écriture est bel et bien une pratique inscrite au plus profond de notre expérience historique.

Tout en déplorant le fait que l'Afrique qui a inventé l'écriture, avec l'écriture hiéroglyphique, soit qualifiée paradoxalement de continent sans écriture, de société de l’oralité, il encourage l’élite africaine à ignorer ces contre-vérités, stéréotypes et préjugés racistes, pour donner sa juste part à l'écrit.

"Nous avons créé les éditions de la Fondation Houphouët-Boigny pour publier des ouvrages se rapportant à nos programmes de recherche et des ouvrages de toute nature présentant un intérêt scientifique et culturel. Nous avons également une librairie et une boutique en ligne pour en assurer la diffusion", a-t-il fait savoir.

Jean-Noël Loucou en a profité pour présenter les 08 ouvrages que la Fondation a publiés cette année. Ces œuvres littéraires ont été dédicacées le samedi 14 décembre 2024, au cours d’une cérémonie officielle à la Librairie Carrefour de Cocody à Abidjan, en présence d’une pléthore d’éminents professeurs et enseignants-chercheurs, écrivains, imprimeurs et maisons d’éditions.

Il s’agit notamment de la bande dessinée "L'Histoire de la Côte d'Ivoire" en 2 tomes signée par Sophie Koné Boating, juriste, romancière, poétesse; "Le Français de Côte d'Ivoire : contexte, norme et variation", signé du professeur Kouadio Jérémie, Spécialiste des sciences du langage, ancien doyen de l'Unité de formation et de recherche (UFR) Langues, littératures et civilisations (LLC) de l'Université Félix Houphouët-Boigny ; "les Actes : L’intégration africaine de la vision des Pères des indépendances à l’actualité d’un projet", en 2 tonnes signé par professeur Boa Thiémélé Ramsès, professeur de philosophie à l'Université Félix Houphouët-Boigny, président du comité scientifique du Colloque international sur l'intégration africaine.

"La Coupe d'Afrique des Nations", écrit par Félix Hervé-Karoll Houphouët-Boigny, expert en réseaux informatiques et développeur web, en poste à la radio de la paix de la Fondation ; "Henri Konan Bédié : Entre confidences, confessions et souvenirs", écrit par Patrick Krou, journaliste et écrivain ; "L'importance de l'apprentissage dans un contexte de développement tardif", écrit par Dr Hyacinthe Kouassi, économiste, financier et spécialiste en politique d'appui au PME ; "Les relations Houphouët-de Gaulle, vues sous l'angle de la diplomatie de l'amitié", signé par Dr Léoblé Baka Celestin, historien des relations internationales, Secrétaire principal à l'université de l'Alliance Chrétienne d'Abidjan ; "Le crime dans les relations internationales de 1945-2011", issu de la thèse de doctorat de  Kouadio Amani Parfait, historien des Relations Internationales ; "Peuples et Ethnies de Côte d'Ivoire" et une bande dessinée sur "l’Histoire de la Côte d'Ivoire", écrit par Prof Jean-Noël Loucou, professeur d'histoire contemporaine.

"Selon l'historien et écrivain français Jean-Jacques Ampère, les livres font les époques et les nations, comme les époques et les nations font les livres.Les livres des éditions de la Fondation Félix Houphouët-Boigny essaient de répondre à cet aphorisme", a conclu Jean-Noël Loucou.