« Ne vous laissez pas méprendre par le début des séquences de ce livre. Elles vous donneront le sentiment d'être les premières lignes d'un récit à l'eau de rose pour jeunes à peine pubères. Non ! Il s'agit en réalité de préliminaires vers ce qui sera un long, très long moment d'amour avec la lecture et avec les affres de la vie », a dit le journaliste Israël Guébo, qui a eu l’honneur de préfacer l’ouvrage.
Selon lui, chaque page de ce livre est une histoire déjà entendue, déjà vécue par un proche ou par soi-même. Une histoire qu'on redoute. Celle où l'on doit faire face à une dualité de notre existence.
« Quand tu veux marquer les esprits, tu choisis un titre fort. "Il y a un dieu pour les cons", que ça plaise ou ça dérange, produit un choc chez celui qui le voit ou l’entend », justifie Charlène Danon.
Dans cette œuvre qui est un mélange d’essai et de satire, l’auteur a choisi l’humour, la dérision et l’autodérision, pour véritablement s’exprimer.
En outre, elle précise qu’il s’agit d’un appel à la restauration du pouvoir et de l’autorité du peuple, en lui remettant le contrôle sur ses propres affaires, afin de participer activement aux décisions qui le concerne.
Par ailleurs, elle souligne que la construction de l'œuvre révèle des choix délibérés. Des arcs narratifs, les personnages emblématiques et les rebondissements captivants à la simplicité épurée en passant par la complexité labyrinthique, chaque élément est minutieusement agencé pour transporter le lecteur dans un monde d'émotions et de réflexions.
Ouvrage de 274 pages, "Il y a un dieu pour les cons" nous plonge au cœur de la société et de l'écosystème sociopolitique, dépeignant la complexité de nos existences à travers le destin entrelacé de deux femmes.
Sociologue de formation, Charlène Danon est femme de média, scénariste et écrivaine. En 2016, paraissait, aux éditions Edilivre (France), sa toute première œuvre littéraire, "Le mur de la honte", un roman.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS