"Profondément attachée à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes sur tout le continent africain, l'UJPLA condamne avec la plus grande énergie toute action qui entraverait, mettrait en danger ou tenterait de réduire au silence le travail des reporters au Soudan", peut-ton lire dans la note qui précise que "certains journalistes restent sous surveillance et contrôle. La vie privée des femmes journalistes a été exploitée pour les intimider".
"L'UJPLA réitère son soutien fraternel aux reporters et à toute la communauté des hommes et des femmes des médias au Soudan", fait savoir le communiqué qui relève "le travail des institutions civiles, telles que le Réseau des journalistes soudanais, le Réseau des médias soudanais et les Journalistes pour les droits de l'Homme, qui ont mis en place des mécanismes de suivi et de documentation des violations des droits des journalistes".
L'Union des journalistes pour la presse libre africaine exhorte "toutes les parties à faire tout leur possible pour garantir la liberté de mouvement et la sécurité de tous les hommes et de toutes les femmes travaillant dans les médias au Soudan ou couvrant le conflit qui s'y déroule, ainsi que tous les journalistes actuellement au Soudan à continuer d'exercer leur profession en toute sécurité, avec responsabilité et professionnalisme", conclu le communiqué.
Pour rappel, le conflit en cours au Soudan qui oppose l’armée régulière et les paramilitaires, a provoqué un exode massif de civils, depuis Khartoum et la région du Darfour, vers les pays voisins.
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