Samuel Dago Wakobo dit « Sam Wakouboué » a d’abord tenu à saluer les avancées significatives en Côte d’Ivoire. Selon le classement de Reporters Sans Frontières (RSF) la Côte d’Ivoire a fait un bond qualitatif de 29 rangs, passant ainsi de la 68e en 2020, et 66e en 2021 à la 37e place sur 180 pays en 2022. Il a ensuite énuméré les besoins du milieu pour garantir une autonomie totale.
Il a dénoncé "la production et la consommation obsolète et défectueuse" du journal papier et la faiblesse des ressources publicitaires inégalement réparties, en ce qui concerne les publicités institutionnelles.
Selon lui, certains des journalistes sortant des écoles de formation, refusent de poursuivre leur carrière parce qu’ils considèrent le milieu comme sinistré à cause de la faiblesse de la qualité du management des entreprises de presse.
Aussi, l’augmentation du prix du papier d’impression est en train de faire disparaître la branche du secteur peu à peu.
Il a également énuméré d’autres obstacles, notamment la suppression de la subvention de l’impression, la mauvaise distribution des journaux, la fermeture de certains organes de presse par l’Autorité Nationale de la Presse, etc.
Il a de même souligné que le domaine de l’audiovisuel n’est pas épargné.
En ce qui concerne la RTI, Sam Wakouboué a souligné l’occupation de certains postes de responsabilités par des travailleurs retraités, ce qui démotive les talents des plus jeunes pouvant occuper cette place.
L’ISMCI demande aux autorités compétentes de venir en aide aux acteurs en prenant en charge la presse écrite par la subvention de l’impression des journaux afin de réduire les prix de production, enlever les dettes fiscales des entreprises de presse et prendre en charge les dettes sociales.
En sus, le porte-parole de l’ISMCI, a demandé au représentant du Ministre de la Communication et de l’Économie Numérique, Jean-Martial Adou, de transmettre à la hiérarchie de mettre en œuvre la subvention de 0,01% du budget de l’État au secteur des médias, soit un montant de 13 milliards de FCFA.
Dans la continuité des demandes, il a plaidé à ce que le gouvernement intervienne dans le processus de réalisation des médias numériques et de soutenir les médias traditionnels à adopter une politique de digitalisation.
Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l'UNESCO en 1991.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS