Ce sont les radios "Ben Kadi" de Tengrela, "Bradre" de Koun Fao, "Phare" de Tabou, "Saphir" et "Média+" de Bouaké, qui ont été distinguées pour la qualité de leurs productions, respectivement sur le thème de la nutrition, la santé, l'éducation et la protection de l’adolescent et des jeunes.
Le président du conseil exécutif de l’URPCI, Eric Gohou, a souligné que les lauréats de cette édition, recevront en plus des diplômes de participation, cinq émetteurs offerts par l’UNICEF, un ordinateur de bureau, un enregistreur zoom H6, une table de mixage, un micro audio-technique et un onduleur. Il a par ailleurs indiqué que la désignation des radios lauréates, s’est faite en toute impartialité et sous le regard d’experts selon des angles définis.
« En initiant ce concours, l’URPCI visait deux objectifs majeurs, à savoir, contribuer à la promotion des droits des enfants, axé sur la santé, la protection, l’éducation, le VIH et la protection sociale, et inciter les radios membres de l’union, à réaliser des productions radiophoniques de qualité », a-t-il justifié.
Le représentant pays de l’UNICEF, Jean-François Basse, a pour sa part, précisé que l’initiative "Radio Amie des Enfants" est un vecteur de développement, en ce sens qu’elle contribue à des impacts certains pour le changement social et comportemental, en faveur des droits de chaque enfant et adolescent de la Côte d’Ivoire.
Il fait savoir aussi, qu’entre 2021 et 2023, 160 radios de proximités ont compilé près de 60 000 diffusions en langue locale et en français. Elles ont produit des spots, des émissions interactives, des reportages et des magazines sur les développements et le bien-être des enfants qui ont touché 80% de toute la population.
Le représentant de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Monty Michel, a remercié l’organisation onusienne pour son soutien en faveur de cette initiative. Grâce à ses appuis, le ministère a pu installer dans plus de 1000 villages de Côte d’Ivoire, des comités de protection de l’enfant, qui ont pour but de dénoncer toutes formes de violation des droits des enfants où qu’ils se trouvent.
On pouvait noter la présence d’Agnès Kraidy, représentant du ministre de la Communication et de l’économie numérique et présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI), par ailleurs présidente du jury.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS