Les réseaux sociaux arrivent en deuxième position en tant que source d'information, avec 33 % des sondés déclarant qu'ils y accèdent quotidiennement pour se tenir informés. Cette montée en popularité des réseaux sociaux reflète une tendance mondiale où l'accès à l'information devient de plus en plus numérique. En troisième position, la télévision est suivie par 21,4 % des personnes interrogées, ce qui marque une baisse significative par rapport aux décennies précédentes où la télévision dominait le paysage médiatique.

Quant à la presse écrite, elle semble de plus en plus marginalisée au Bénin, avec seulement 8 % des sondés qui l'utilisent quotidiennement pour s'informer. Ce chiffre met en évidence les défis auxquels est confrontée la presse traditionnelle dans un monde de plus en plus numérique, où la rapidité et l'accessibilité des informations priment.

Les résultats de cette enquête au Bénin s'alignent globalement avec les tendances observées ailleurs en Afrique, où la radio est également identifiée comme la principale source d'information. Cependant, une différence notable est observée dans la hiérarchie des autres médias : alors que la télévision occupe la deuxième place à l'échelle continentale, surpassant les réseaux sociaux, la situation au Bénin est inversée, avec les réseaux sociaux devançant la télévision.

Cette situation souligne non seulement l'importance continue de la radio en tant que média de masse au Bénin, mais aussi la transformation rapide du paysage médiatique sous l'influence des technologies numériques. L'accessibilité des réseaux sociaux, en particulier via les smartphones, a permis à un nombre croissant de Béninois de s'informer quotidiennement via ces plateformes, ce qui modifie la manière dont l'information est consommée dans le pays.

Les résultats de l'enquête Afrobarometer mettent en lumière l'évolution des habitudes médiatiques au Bénin, où la radio conserve son rôle de leader, mais où les réseaux sociaux gagnent rapidement du terrain, reflétant un changement global dans l'accès à l'information. La télévision, autrefois incontournable, perd du terrain face à ces nouvelles tendances, tandis que la presse écrite continue de décliner.

Ces changements témoignent de la nécessité pour les acteurs médiatiques de s'adapter aux nouvelles réalités pour rester pertinents dans un paysage médiatique en constante évolution.