L'Agence congolaise de presse (ACP, officielle), citant le général Sylvano Kasongo, chef de la police de Kinshasa, avait auparavant fait état de huit morts, dont un policier.
"Les dégâts humains s'évaluent à 11 personnes décédées (...) y compris deux policiers", a ensuite déclaré à des journalistes Daniel Aselo, qui s'est rendu sur place.
Le ministre de l'Intérieur a présenté ses condoléances aux familles endeuillées, mais aussi déploré que des "dégâts humains et matériels" soient fréquemment enregistrés lors de manifestations dans ce stade de 80.000 places.
Selon ses propos, diffusés par le site d'information Actualité.cd, il y avait trop de monde dans l'enceinte du stade. L'organisateur "est allé au-delà de 100%" de sa capacité, "il doit être puni", a-t-il estimé.
"C'est une bousculade" qui a causé ces décès, "les mélomanes étaient étouffés", a par ailleurs déclaré à l'ACP un officier de police présent samedi soir dans le stade, qui était plein à craquer.
Les fans de la star de 44 ans, qui mêle harmonies traditionnelles africaines et musiques urbaines, se pressaient "jusque dans les couloirs", selon un témoin.
"Malgré toutes les dispositions prises pour le strict respect des consignes de sécurité, des incidents malheureux et dramatiques ont émaillé la fin du concert", a écrit sur sa page Facebook Fally Ipupa. "En effet (...), suite à certaines bousculades à la sortie et aux alentours du stade, des compatriotes ont été arrachés à la vie", a ajouté le chanteur, en se disant "profondément consterné".
Selon l'agence congolaise, qui avait une équipe au stade, la police avait mis en place trois cordons pour sécuriser la pelouse, la tribune VIP et le podium. Mais "sous la pression de la foule, des policiers n'ont pu tenir longtemps".
L'ACP a également noté que Fally Ipupa, "comme tous les chanteurs congolais", était arrivé plusieurs heures après l'heure théorique du début du concert.
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