Cette soirée de collecte de fonds pour la construction d’un centre d’accueil et de formation pour les orphelins et enfants défavorisés aux métiers des arts, de l’artisanat et du sport, a permis à l’ONG N’Klo Bacan et ses partenaires de célébrer son dixième anniversaire "au service du social par la culture".
Notons que le centre d’accueil et de formation sera construit dans le village Kôkô de Jacqueville et est ouvert aux enfants nés de parents rasta et ceux des zones rurales environnantes.
"Et déjà, il y a beaucoup d’opérateurs qui nous appellent, pour nous proposer de manière bénévole, leur aide pour l’encadrement enfants dans ce centre d’accueil et de formation", a confié Généviève Dagri, présidente de l’ONG N’Klo Bacan, promotrice du Festival 24H Reggae Abidjan.
Il faut saluer, à juste titre, les mérites de cette organisation non gouvernementale qui a initié le premier diner gala du milieu reggae en Côte d’Ivoire.
"Une femme promotrice d’évènement reggae en Côte d’Ivoire, cela ne semblait pas possible, mais c’est Rita Marley qui m’a donné cette force de persister dans ce combat. Aujourd’hui, mon rêve c’est que tous les artistes du monde entier passent à ce festival et qu’il grandisse et soit connu à l’échiquier mondial", a déclaré Généviève Dagri Epse Ackah, promotrice dudit Festival, présidente de l’ONG.
Après 09 éditions, en termes de bilan, elle dit avoir été fort surprise d’accueillir près de 150 artistes d’Afrique, de France, de Jamaïque et de partout le monde entier.
"Si aujourd’hui, on a 10 ans c’est grâce à Dieu d’abord et ensuite à des grands hommes tels qu’Alpha Blondy, la marraine Rita Marley et bien d’autres…", a témoigné Maman N’Klo Bacan, comme l’appellent affectueusement la communauté rasta.
Quant à Adjé Vénance, Directeur régional du Ministère de la Culture et de la Francophonie des Grands Ponts, il a dit sa satisfaction de ce que le Festival 24H Reggae Abidjan soit en train de porter très haut les couleurs du reggae en Côte d’Ivoire.
Concernant le diner gala, le représentant de la Culture a salué l’aspect rarissime de cette initiative en Côte d’Ivoire, tout en saluant l’ingénieuse idée qu’a eue la promotrice, à savoir de réunir les professionnels et amateurs du reggae autour d’une cause sociale.
"La Culture nous permet d’aller au social grâce à Mme Dagri. C’est une action louable à encourager et tout ce que nous pouvons faire, au niveau de la tutelle, pour la soutenir dans sa perspective d’aider et de faire du social, nous ne lésinerons pas sur les moyens", a-t-il assuré.
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