Selon Abou Sanogo, son commissaire général, ce festival, est une tribune pour la promotion de la musique venue de la Jamaïque et un tremplin pour les artistes en herbe.

Bouaké, capitale de la région du Gbêkê, vibre au son de la musique de Bob Marley. En effet, la 2e édition du Gbêkê reggae festival y a ouvert ses portes qui devront se refermer le dimanche 11 décembre

Abou Sanogo, initiateur, promoteur et commissaire général du Gbêkê reggae festival, a expliqué le choix de la ville de Bouaké pour abriter ce festival. "Bouaké est un vivier pour la musique reggae qui doit être encouragé et soutenu pour une éventuelle éclosion", a-t-il indiqué avant d’ajouter "ces artistes férus de reggae, ont besoin d’espace pour s’exprimer et c’est ce que nous leur donnons".

Revenant sur le choix du thème de l’édition 2022 de ce festival, le commissaire général a révélé que "la capitale de la région du Gbêke est un point de départ à l’instar de plusieurs autres villes ivoiriennes, de milliers de jeunes parmi lesquels de nombreux enfants, pour l’immigration clandestine qui débouche très souvent sur la traite des personnes".

"C’est donc pour participer à l’endiguement de cet esclavage des temps nouveaux que le Gbêkê reggae festival se propose d’aborder cette thématique en vue de sensibiliser les festivaliers sur les dangers d’une immigration clandestine qui met souvent sur le chemin des personnes véreuses et sans scrupules qui n’hésitent pas à les vendre comme des esclaves", précise Abou Sanogo.

Le commissaire général du Gbêkê reggae festival a terminé des propos en remerciant le public qui a répondu présent à ce rendez-vous, sans oublier les partenaires qui ont fait confiance à son staff.

Un staff qui a reçu également des éloges d’Abou Sanogo pour son abnégation et sa loyauté.

Il faut rappeler que pour cette cérémonie d’ouverture plusieurs groupes ont gratifié le public de prestations de belle facture.

Parmi ces ensembles artistiques, on peut citer Abony Groove de Bouaké qui a laissé une très bonne impression aux festivaliers.

De plus, Black Modja, un artiste confirmé qui a ajouté son grin de sel à cette petite fête de la musique reggae.