David Tayorault se sent trahi par Zouglou Makers : l’arrangeur n’est pas déclaré à la SACEM comme ayant droit de leurs 2 albums

Publié le 13 déc. 2023 à 18:31

  • David Tayorault se sent trahi par Zouglou Makers : l’arrangeur n’est pas déclaré à la SACEM comme ayant droit de leurs 2 albums

Edson David Tayoro dit « David Tayorault », a publié une déclaration sur Facebook ce 13 décembre pour exprimer son mécontentement. L’arrangeur a exprimé son indignation après avoir découvert que son nom ne figure pas dans les fichiers de la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM), parmi les ayants droit des albums « Djamo Djamo » et « On s’envole » du groupe Zouglou Makers.

Yao Samuel Allui, Gavara Willy Gbeli, Tahy Djaha, Okoubi Gomé, Louis Stephen Djirabou, Adja Assahoua et feu Jean Roger Adom constituent le groupe. Déjà réputés dans l’univers de la musique pour leurs interprétations dans divers espaces et pour les accompagnements d’autres musiciens, ils sortent « Djamo Djamo » en avril 2014.

"Presque 6 ans de travail acharné pour aboutir à un résultat exceptionnel. Chaque titre de cet album est un hit", confie l’arrangeur David Tayorault avant d’ajouter "en cours de route je cède ma part de la production pour que les garçons soient propriétaires de leur chose".

Selon les dires de l’arrangeur, les 7 membres du groupe et lui sont déclarés comme ayants droit au Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA).

Un extrait des personnes déclarées au Burida
Un extrait des personnes déclarées au Burida

L’album est bien accueilli par les mélomanes, le groupe cartonne.

En 2017, le groupe sort son deuxième album intitulé « On s’envole ». David Tayorault en arrange deux titres. Mais dans ses recherches, il découvre qu’il a été "omis" parmi les ayants droit au niveau de la SACEM.

Les ayants droit sur le titre "C sa ki va tuer" de l'album "Djamo Djamo"
Les ayants droit sur le titre "C sa ki va tuer" de l'album "Djamo Djamo"

"Venez m’expliquer par quelle magie mon nom a disparu des déclarations des deux albums à la SACEM et qu’un intrus qui n’a aucunement participé aux enregistrements ni écrit une seule virgule des œuvres que j’ai réalisées se retrouve comme auteur", interroge Edson David Tayorault.

L’arrangeur émérite ivoirien dit ressentir une profonde trahison, une grande tristesse et de la méchanceté gratuite envers lui qui a cru en eux et leur a permis d’être à la lumière.

Il entend saisir les juridictions compétentes pour être rétabli dans ses droits.