"Alors que l’Afrique fait chanter et danser la planète, il était nécessaire de créer une solution accessible à l’ensemble du marché et notamment révolutionnaire pour la jeunesse africaine", a révélé Jean-Philippe Audoli fondateur & CEO de WAW MUZIK, après la réception de son prix.
Avant d’ajouter, que "le mode global de consommation de la musique étant désormais digitalisé, le temps est venu pour l’Afrique de créer ses propres solutions".
En effet, convaincu de l’inadaptation des plateformes occidentales, combinée aux prix exorbitants de l’Internet en Afrique, Jean-Philippe Audoli s’est posé une question simple : comment promouvoir une économie de la Musique sur le continent, alors que les plateformes aujourd’hui accessibles, ne rémunèrent pas les artistes ?
Et plus encore, alors que le piratage des œuvres fait partie du quotidien des populations. Pour y répondre, Jean-Philippe Audoli a créé la plateforme WAW MUZIK, "qui offre aux utilisateurs une musique en illimité, mais à des prix très largement moins chers que le coût de l’Internet".
"En intégrant l’Internet gratuit, nous supprimons les barrières à l’écoute légale de la musique et offrons aux artistes la meilleure rémunération du continent. Nous avons bâti un catalogue de plus de 16 millions de sons, privilégiant la musique locale religieuse et de tous genres", a-t-il précisé.
En effet, il suffit d’un clic pour accéder à des millions de sons sur son propre téléphone. Il faut savoir que WAW MUZIK est l'aventure d’un entrepreneur artiste, un violoniste internationalement reconnu et auteur de 30 albums, entouré désormais d’une équipe de talents africains remarquables.
Cette aventure humaine et technologique prend chaque jour plus de force et permet à l’Artiste d’être au cœur de sa propre économie.
L’application WAW MUZIK tend vers le million de téléchargements et la croissance de ses revenus ne cesse d’augmenter. Elle est en train de s’étendre sur les pays de la sous-région en manque de modèles adaptés.
"Si aujourd’hui, une grande partie des langues parlées tend à disparaître, les musiques et les danses, expression intime de chaque ethnie africaine, ne demandent qu’à être reconnues et à se développer davantage", fait remarquer le meilleur manager de l’Année 2023 pour les Industries Culturelles et Créatives.
Pour rappel, depuis quelques millénaires, chaque village d’Afrique à travers ses cérémonies, ses mariages et ses fêtes, cimente par ses chants, ses musiques et ses danses, sa propre identité.
Ainsi donc, des zones rurales aux villes les plus étendues, la musique et la danse rassemblent toutes les générations, chaque jour de l’année. Elles gomment les inégalités sociales et culturelles et s’inscrivent durablement dans les mémoires collectives.
"En filigrane, toute culture dans le monde, ensemencée par la culture africaine, a été le moteur d’une production universellement reconnue. Il me semble juste que chaque habitant de ce grand continent en ait connaissance et qu’intimement, il en soit fier", a conclu Jean-Philippe Audoli.
Opérateur direct de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Université Senghor propose, à Alexandrie et sur ses 10 autres campus en Afrique et en Europe, des masters spécialisés et des formations courtes répondant à des besoins de renforcement de compétences des cadres pour le développement de l’Afrique.
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