Avec pour objectif de promouvoir le patrimoine culturel Dida tout en soutenant l’autonomisation des femmes et des jeunes, ce festival a révélé la richesse culturelle du peuple Dida à travers des danses traditionnelles et des chants ancestraux interprétés par des groupes renommés tels que Kolou Tronic et Tossâ Groupe. Ces performances ont ravivé la mémoire collective et renforcé le lien entre les générations.

Danie Omère épouse Boga, commissaire du festival, a exprimé sa profonde émotion lors de son discours d’ouverture, soulignant que ce festival était la réalisation d’un rêve. Ayant vécu en Europe, elle a toujours gardé un lien fort avec ses racines culturelles et a fondé l’ONG Didé Côte d'Ivoire pour préserver la culture Dida et améliorer les conditions de vie des femmes et des jeunes du village.

Son engagement est né de la constatation de la dégradation de la culture et de la précarité dans laquelle vivaient ces populations.

Cette 1ère édition a également bénéficié du soutien du maire de Lakota, Prince Arthur Dally, qui a exprimé sa joie de voir sa commune dotée d’un tel événement. Il a promis d’accompagner les futures éditions.

Pour sa part, le préfet du département, Lassiné Binaté, a appelé à un soutien unanime pour cette initiative, soulignant son importance pour le développement local.

Les festivités de clôture ont été marquées par des danses, des chants et des expositions artisanales. Le village de Niangban et un groupe de Bondoukou ont particulièrement ébloui le public par leurs prestations. Les artistes locaux comme Alain Djiz, Magnific, et le groupe Talent Fashion ont ainsi captivé les festivaliers.

Plusieurs activités enrichissantes telles que des expositions artisanales et un concours culinaire, tout en formant 35 femmes et 20 jeunes en entrepreneuriat et en comptabilité, ont meublé ce rendez-vous.