De part et d'autre, il faut que ces individus, au Cameroun comme en Côte d'Ivoire, prennent la pleine mesure de leur responsabilité : leur influence (oui, elle est réelle qu'on le veuille ou pas) ne porte pas des fruits que dans la seule mesure de leur intérêt financier.
Ces individus ne peuvent donc pas parler comme le citoyen lambda dans certaines circonstances, parce que beaucoup les aiment, et par conséquent suivent ce qu'ils disent.
Pour en revenir au foot, petit cours d'histoire :
En 1993, il y a eu des affrontements réels entre Ivoiriens et Ghanéens à la faveur d'un match entre l'ASEC Mimosas de Côte d'Ivoire et l'Ashanti Kotoko du Ghana. Les supporteurs de l'ASEC se sont faits tabasser au Ghana, et en guise de représailles les Ivoiriens ont tabassé les ressortissants ghanéens vivant sur leur sol, supporteurs de l'Ashanti Kotoko ou non.
C'est ce que raconte la fameuse chanson Asec-Kotoko des Poussins Chocs pour ceux qui ne le savent pas. Mais ce que la chanson ne dit pas, c'est qu'en plus des blessés, il y a eu des morts, et la suspension des deux équipes pour toute compétition en dehors de leurs pays respectifs pendant deux ans au vu de la gravité des évènements. Tout est vraiment parti de ce seul match retour au Ghana. Rendez-vous compte, la seule fois où les habitants de ces deux pays se sont battus et en plus au point de s'entretuer, c'était à cause d'un match de football.
Ne sous-estimez pas la capacité d'une passion non-maitrisée du football à créer des débordements. Ce qu'il s'est passé avec la façon dont les Éléphants ont été traités par certains supporters Camerounais après ce match est une alerte.
Attention.
Et que les influenceurs/influenceuses (artistes y compris) se mettent à la hauteur de leurs responsabilités.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS