Si nous en sommes à nous extasier devant un homme qui a posé un acte ordinaire et banal et qui n’a fait que respecter les Lois de son pays, c’est que la parole donnée et le respect des textes ne sont plus évidents sous nos tropiques.

Un homme politique marque sa communauté et son peuple, s’incruste de façon pérenne dans le cœur de ses populations non pas par le temps qu’il aura passé au pouvoir, mais par les actes qu’il aura posés et l’héritage qu’il aura laissé.

Il s’en trouvera des laudateurs et des zélateurs, qui encourageront et inciteront à une éternité au pouvoir. Ils ne le font pas pour celui qu’ils magnifient. Ils le font pour eux, pour leurs privilèges et pour leur confort matériel. Ils posent des actes abjects et ignobles, sous le couvert d’une pseudo protection de l’Etat, mais seront les premiers quitter le Prince et à le renier, la première bourrasque venue.

Il n’y a pas à se soucier de ce qui adviendra au peuple lorsque l’on ne sera plus au pouvoir. Si cela était possible de tout arranger et de tout organiser avant de partir, aucun pays ayant connu de grands dirigeants ne serait jamais retombé dans une crise. Mais les peuples vont de leurs pas et ont leurs dynamiques qu’un seul être ne peut contrôler.

Après sera peut-être plus beau et plus glorieux que pendant…