- Les affiches des rencontres

- La programmation (en date et heure) des matches par journée

- La liste des stades homologués pour la saison

- La liste des arbitres retenus pour la compétition

- Les dispositions générales pratiques et nouvelles (s'il y en a) en terme d'organisation, de billetterie, d'attraction, etc. qui seront appliquées.

Résultat : Les clubs ne peuvent faire aucune préparation spécifique ni aucune projection sportive, humaine et budgétaire. Les médias en charge de la couverture de la compétition (télés, radios, presse écrite et web) ne peuvent également pas en faire de même, ni commencer à communiquer sur l'évènement pour le promouvoir et mobiliser le public qui manque si cruellement depuis vingt ans.

Le comble même, c'est que la dernière communication de la page officielle du championnat, taguée plus haut, remonte au 10 juillet dernier, soit plus de deux mois déjà!

A deux semaines du début de "sa" compétition, c'est le silence total. Aucune information, aucun post. Silence assourdissant.

Tout le monde est bloqué (ou s'en fiche tout simplement), essaie de travailler dans le "billard", sans connaître ni les tenants, ni les aboutissants du chemin emprunté.

L'on sera encore dans l'improvisation de dernière minute, les changements arbitraires et intempestifs de dates, de stades, etc. On s'apprête vivre comme à l'accoutumée, une compétition gérée au jour le jour. Un laisser-aller institué en norme.

Mais, comment diantre voulons-nous, dans ces conditions, être pris au sérieux par le public et les investisseurs, et avoir un championnat de qualité qui enthousiasme et attire la masse?

C'est vraiment à croire que l'on ne veut définitivement pas avancer, que l'on se plaît dans cet amateurisme criard et dans la zone de confort dans laquelle chacun est installé.

Pendant ce temps, tout ce qui intéressait, ces deux dernières semaines, les personnes concernées par l'organisation du championnat, c'était d'être dans les "pattes" les Eléphants A et de les suivre partout entre San-Pedro et Abidjan. L'un n'empêche certes pas l'autre, mais avant de se focaliser sur les préoccupations secondaires, il faudrait déjà s'assurer d'avoir rempli ses missions principales.