Toutefois, je parie que nous n’atteindrons pas les 4 millions de nouveaux électeurs annoncés. Le chiffre sera certainement inférieur, notamment parce que, contrairement à certains pays européens où le vote est obligatoire, nombre de nos compatriotes ne considèrent pas l’inscription sur les listes électorales comme un devoir. Cela étant, nous irons aux élections avec ceux inscrits sur la liste validée par la CEI.

La prochaine étape, une fois cette phase achevée, sera de convaincre les électeurs inscrits de se préparer à voter le jour des élections. À mon avis, cette tâche nécessitera beaucoup plus d’efforts et de présence sur le terrain. Pour le RHDP, il sera essentiel de rester proche de nos potentiels nouveaux électeurs. Son Excellence Alassane Ouattara est le meilleur candidat pour remporter les élections de 2025.

Par conséquent, il nous faudra expliquer à nos militants et sympathisants pourquoi notre candidat, est le meilleur choix pour remporter l’élection présidentielle. Ses réalisations depuis 2011 (routes, ponts, écoles, universités, centres de santé, hôpitaux, etc.) constituent des arguments solides pour convaincre les électeurs, qu'ils soient affiliés au RHDP, issus de la société civile ou même membres d'autres partis, de voter pour notre candidat. Cette partie de la campagne sera relativement facile à mener.

En revanche, une tâche plus difficile nous attend avec nos militants de longue date, ceux qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour que nous accédions au pouvoir, mais qui aujourd'hui se sentent oubliés.

Beaucoup d'entre eux estiment ne pas avoir été récompensés à la hauteur de leurs sacrifices. Lorsqu’on discute avec eux, ils disent souvent : "Nous avons tout donné, mais n’avons rien reçu en retour. Les derniers sont devenus les premiers et les premiers sont devenus les derniers".

Lorsque de tels sentiments s’installent, la ferveur militante s'estompe et risque même de disparaître. Ces militants donnent des exemples concrets de cadres (présidents d’institution, ministres, directeurs généraux, diplomates, chefs de service, etc.) qui n’ont pas participé à la lutte du RDR, mais qui, aujourd'hui, occupent des postes importants avec de grands moyens à leur disposition.

Pourtant, certains de ces "nouveaux venus" n’ont aucune véritable assise électorale et ne comprennent pas la réalité vécue par nos militants de base. Les derniers sont devenus les premiers et les premiers sont devenus les derniers.

Lorsque de tels sentiments s’installent, la ferveur militante s'estompe et risque même de disparaître.

Ces militants donnent des exemples concrets de cadres (présidents d’institution, ministres, directeurs généraux, diplomates, chefs de service, etc.) qui n’ont pas participé à la lutte du RDR, mais qui, aujourd'hui, occupent des postes importants avec de grands moyens à leur disposition.

Pourtant, certains de ces "nouveaux venus" n’ont aucune véritable assise électorale et ne comprennent pas la réalité vécue par nos militants de base.

Pour cette catégorie de militants déçus, il n’est pas trop tard. Il suffit de déléguer à nos responsables locaux la mission de les rencontrer afin de leur expliquer que le Président Alassane Ouattara et la Direction du RHDP ne les ont pas oubliés. Ces rencontres doivent servir à les écouter et à les rassurer.

Ce sera l’occasion de recueillir leurs attentes, notamment en termes de soutien à des activités génératrices de revenus pour eux ou leurs enfants. Certes, le parti ne pourra pas satisfaire immédiatement toutes les demandes, mais ce sera un début qui permettra de désamorcer les mécontentements latents.