De folles courses, dans tous les sens, après un ballon, pour espérer la victoire de son équipe. Les six stades ivoiriens en ont connu à l'occasion de la compétition de football de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) qui vient de s'achever, le 11 février 2024, avec la victoire de la Côte d'Ivoire sur le Nigeria (2-1).

Au-delà, le tournoi était véritablement une rencontre de fraternité des peuples africains. Ainsi l'ont voulu les Ivoiriens, avec à leur tête, le Président Alassane Ouattara, un politique africain d'une autre dimension. Un leader qui montre à chaque action qu'il engage, qu'il est déjà à un autre "level", comme le diraient les Anglais.

Il y a les principes de solidarité inscrits dans les accords ou traités des organisations sous-régionales ou continentales. Mais, au-delà, Alassane Ouattara et les Ivoiriens ont donné dans la démonstration concrète de cette valeur, tout le long de la CAN.

Dans les rues, les restaurants, les quartiers, les stades... les Ivoiriens ont montré à la face du monde ce qu'est la solidarité africaine vraie. Ce qu'est le panafricanisme réel. Ce que signifie accueillir des frères et des sœurs africains.

En tant qu'Ivoiriens, ne soyons pas humbles sur la question. Car, on n'a cela nulle part ailleurs sur tout le continent. Nulle part. Et, il devrait toujours en être ainsi sur cette terre d'Eburnie. Espace de brassage des peuples, dont l'ADN se nomme Hospitalité.

Bakary Sanogo

Journaliste, Expert en Communication