"La CEI n’a également pas le droit de procéder au retrait du nom d’une personne supposée décédée sans preuves justificatives du décès", a-t-il précisé avant d’ajouter que "la Commission électorale indépendante a plutôt intérêt à ce que les personnes décédées n’aient plus leurs noms sur la liste électorale, vu que ces noms contribuent fortement à chuter le taux de participation".
"Par le passé, c’est la personne mise en cause qui devait apporter les preuves pour justifier son maintien sur la liste électorale. Mais les choses ont changé de telle sorte que toute personne qui pense qu’un autre nom ne doit pas figurer sur la liste électorale doit apporter toutes les preuves justificatives ", a également affirmé Émile Ébrottié.
Continuant sur sa lancée, il a tenu à rassurer les uns et les autres, notamment les acteurs politiques.
"La période de réclamation et de contentieux est la période prévue à cet effet", a-t-il poursuivi.
"Personne ne peut voter à la place d’une personne décédée à cause de l’empreinte digitale exigée au cours du vote", a-t-il rasséréné.
Ecrit avec l'Agence ivoirienne de presse (AIP)
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