"Assumer la vice-présidence est un défi que je m'engage à relever avec votre soutien", a déclaré d’emblée Sidi Touré avant d’ajouter "une de mes initiatives phares, sera la création d'un réseau des parlementaires libéraux africains".
Pour lui, "cette plateforme visera à renforcer la coopération législative interafricaine, harmoniser nos cadres juridiques pour une meilleure intégration économique, porter des projets continentaux structurants, développer des positions communes sur les enjeux internationaux, promouvoir les valeurs libérales dans nos parlements respectifs".
Dans cette même dynamique, il a proposé "la création de l'Académie africaine du leadership politique Alassane Ouattara".
"Cette institution d'excellence aura pour mission de former la nouvelle génération de leaders africains aux principes et valeurs du libéralisme, développer une expertise africaine en gouvernance démocratique, créer un vivier de talents politiques porteurs de la vision libérale, favoriser les échanges d'expériences entre les régions d'Afrique, promouvoir la recherche sur les enjeux de gouvernance spécifiques au continent", a révélé Sidi Tiémoko Touré.
A l’entendre, il va porter et ce durant son mandat, un projet stratégique autour de la souveraineté alimentaire, en créant une commission dédiée au sein de l'International libéral.
"Notre continent, qui abrite une grande partie des terres arables mondiales et dont plus de 40 % de la population vit du secteur agricole, doit impérativement franchir un pas décisif vers sa souveraineté alimentaire", a-t-il clamé avant de soutenir que "fort de mon expérience en tant que ministre des Ressources halieutiques et animales, je m'engage à apporter ma contribution à cet enjeu vital", ajoutant au passage qu’il concentrera ses efforts "au renforcement du dynamisme des réseaux libéraux ivoiriens, particulièrement ceux des jeunes et des femmes"
Le ministre Sidi Touré, qui a reçu le soutien de son parti, le RHDP, et en présence de personnalités membres de partis politiques d’opposition, il a expliqué sa vision et sa compréhension du libéralisme : "j'entends souvent des confusions autour du libéralisme, que certains associent exclusivement au capitalisme, allant jusqu'à le redouter. Pourtant, le libéralisme n'est autre qu'une vision intellectuelle du monde, qui promeut sur le plan politique les libertés individuelles, le pluralisme et la limitation du pouvoir d'État, et sur le plan économique, se caractérise par l'ouverture du marché, le libre-échange et l'esprit d'entreprise".
"Le libéralisme a démontré sa capacité à transformer positivement les sociétés partout où il a été appliqué avec conviction et constance. La Côte d'Ivoire en est aujourd'hui une illustration éclatante : notre pays connaît des progrès remarquables sur tous les plans, fruit d'une vision libérale portée au plus haut niveau de l'État", a-t-il fait valoir, avant de s’engager, en tant que vice-président de l'International libéral, "à être l'ambassadeur de cette success story ivoirienne et plus largement, du potentiel de transformation que représente le libéralisme pour notre continent".
Selon lui, "l'Afrique peut et doit devenir le nouveau terrain d'expression des valeurs libérales dans le monde".
Il est revenu sur son parcours, depuis la jeunesse du Rassemblement des républicains (RDR) jusqu’au gouvernement ivoirien en passant par la jeunesse de l’International libéral. Il a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, à la haute direction de son parti et à la présidente du Sénat de Côte d’Ivoire, Kandia Camara, pour leur soutien. Ainsi qu’au partenaire des libéraux, la fondation Friedrich Naumann pour la liberté.
Pour Sidi Touré, "cette élection est l'aboutissement d'un parcours initié dans les années 1990".
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