L'idée de ce défi est née en 2023, lorsqu’elle a pris connaissance du record de Hilda Baci, première Africaine à décrocher ce titre. Motivée par cet exploit, elle décide de tenter sa chance et soumet sa candidature au Guinness World Records en juillet 2024. Cependant, la réponse tarde à venir, et c'est après six mois d'attente que le feu vert officiel est accordé en janvier 2025, faisant d'elle la deuxième femme francophone à tenter cet exploit. Le détail de la date de la tentative reste confidentiel, mais Laurence Assignon reste déterminée.

Le défi consiste à passer 120 heures en cuisine, non-stop. Pour Laurence, l'objectif va au-delà de la performance personnelle : il s'agit de mettre en avant la richesse des saveurs du Togo et de l'Afrique dans son ensemble. « Je veux montrer que l’Afrique a sa place dans la gastronomie mondiale », explique-t-elle. À travers ce projet, elle souhaite rendre hommage à son pays, le Togo, en mettant en lumière sa résilience et sa créativité.

Laurence Assignon fait preuve d'un grand soutien à l'initiative de Zeinab Bancé, qui avait tenté un exploit similaire en 2024 mais avait vu son record invalidé pour un problème technique. Laurence lui adresse des messages de solidarité, tout en la motivant pour sa nouvelle tentative prévue pour mars 2025. L’esprit de soutien mutuel entre les chefs africains semble être au cœur de cette aventure collective.

Pour réussir ce marathon, Laurence doit se préparer de manière rigoureuse, en prenant en compte des aspects comme la gestion du stress, la nutrition et l’endurance physique. Le Guinness World Records impose des conditions strictes, notamment la prise de pauses de 5 minutes par heure et la fourniture de preuves vidéo en continu. « C’est un défi autant technique qu’humain », reconnaît-elle.

L’enthousiasme local grandit à mesure que le jour de la tentative approche. Le restaurant 2A à Lomé est en effervescence, avec une équipe mobilisée et des menus en phase de test. « Toute Lomé est derrière elle », commente un client fidèle, soulignant le soutien massif dont bénéficie Laurence.

Ainsi, l’année 2025 pourrait bien marquer une étape clé dans la reconnaissance mondiale de la gastronomie africaine, avec deux candidates déterminées à repousser les limites et à faire briller le continent.