Le Conseil de la Haute autorité pour bonne gouvernance (HABG) examine 24 dossiers dans le cadre de la lutte contre la corruption

Publié le 13 déc. 2024 à 11:30

  • Le Conseil de la Haute autorité pour bonne gouvernance (HABG) examine 24 dossiers dans le cadre de la lutte contre la corruption

Crédit Photo : SERCOM HABG

Le Conseil de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) s’est réuni le jeudi 12 décembre, sous la présidence de son premier responsable pour examiner 24 dossiers issus de la plateforme de signalement SIGNALIS. Un dispositif qui permet aux citoyens de dénoncer les pratiques de corruption et infractions assimilées, conformément à l’Ordonnance n°2013-660 du 20 septembre 2013.

Des enquêtes ouvertes dans plusieurs secteurs sensibles

Au terme des délibérations, 11 dossiers ont été retenus pour l’ouverture d’enquêtes. Ces affaires concernent des agents publics opérant dans des domaines essentiels comme : la santé, la construction, la jeunesse, l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, l’agriculture, les impôts, les marchés publics et l’établissement de documents administratifs.

Les infractions suspectées incluent notamment l’abus de fonction, la corruption d’agents publics nationaux, l’enrichissement illicite et le détournement de fonds publics.

Dossiers rejetés ou en attente de clarification

Douze dossiers ont été rejetés, les faits dénoncés n’étant pas constitutifs d’actes de corruption ou d’infractions assimilées. Un dossier a été mis en attente pour des informations complémentaires.

Conformément aux articles 34 et 38 de l’Ordonnance n°2013-661, les dossiers d’enquêtes seront transmis au Procureur de la République près le Pôle Pénal Économique et Financier (PPEF).

Par ailleurs, trois dossiers seront acheminés vers la Primature, le Ministère du Commerce et de l’Industrie, ainsi que celui de la Santé pour traitement par les administrations concernées.

Un engagement renouvelé pour la transparence et la bonne gouvernance

Cette session illustre une nouvelle fois la détermination de la HABG à instaurer une culture d’intégrité et à renforcer la transparence dans la gestion des affaires publiques. En mobilisant les citoyens via SIGNALIS, la Haute Autorité s’inscrit dans une démarche participative et rigoureuse pour éradiquer la corruption en Côte d’Ivoire.