"La réconciliation vraie suppose que nous ayons le courage de régler tous les points de désaccord et de mésentente voire tous les différends entre nous-mêmes, populations de la Côte d’Ivoire d’abord, ensuite entre nous et nos frères des pays limitrophes qui ont pris fait et cause pour un camp durant la rébellion de 2002", a-t-elle indiqué pour soutenir sa demande.
L’un des points de désaccord et de mésentente, dont le règlement lui tient à cœur, est relatif aux prisonniers politiques qu’elle souhaite voir libérés pour apaiser les cœurs. Il en est de même des exilés de la crise postélectorale de 2010 dont elle appelle le retour de tous ses vœux afin que ceux-ci puissent participer à la vie de la Nation.
L’ex-première Dame a, également, demandé que les élections municipales et régionales, prévues le 2 septembre 2023, soient reportées à une date ultérieure en vue de vider tous les contentieux liés à ce processus électoral pour éviter d’autres crises postélectorales.
Ces contentieux concernent, notamment, la révision de la liste électorale, un nouveau découpage des circonscriptions électorales, la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe chargé des élections, en vue de garantir la transparence du processus électoral en Côte d’Ivoire.
Au-delà de ces deux points majeurs, la première responsable du MGC a demandé la libération de la parole et des médias pour reconstruire la démocratie acquise le 30 avril 1990 avec la proclamation du multipartisme par le président Félix Houphouët-Boigny.
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