Une élève de 3ème assassinée à la veille du BEPC à Ferkessédougou

Publié le 15 juin 2021 à 12:28 Modifié le 29 sept. 2022 à 15:19

  • Une élève de 3ème assassinée à la veille du BEPC à Ferkessédougou

Une élève de 20 ans, Ouattara Hadja, en classe de 3ème , a été tuée par balle à Ferkessédougou dans la nuit du dimanche 13 juin 2021, soit à la veille du démarrage des épreuves écrites du Brévet d’étude du premier cycle (BEPC), a appris l’AIP le lundi 14 juin 2021.

Une élève de 20 ans, Ouattara Hadja, en classe de 3ème , a été tuée par balle à Ferkessédougou dans la nuit du dimanche 13 juin 2021, soit à la veille du démarrage des épreuves écrites du Brévet d’étude du premier cycle (BEPC), a appris l’AIP le lundi 14 juin 2021.


Le corps sans vie de la victime a été découvert aux environs de 21 heures en bordure de route, au quartier Résidentiel par le voisinage, qui a été alerté par le coup de feu. La police et les sapeurs, alertés, se sont rendus aussitôt sur les lieux du drame pour procéder au constat d’usage et l’enlèvement du corps.


Selon une amie de la victime rencontrée par l’AIP au commissariat de police de la ville, la jeune Ouattara Hadja qui fréquente le collège moderne de Nambonkaha, situé à une dizaine de kilomètre de Ferkéssédoudou, séjournait dans le chef lieu de la région du Tchologo, pour préparer et prendre part aux épreuves du BEPC, son établissement d’origine n’étant pas un centre d’examen.

"Nous étions en train d’étudier lorsqu’on a reçu la visite d’un jeune homme que Hadja semblait connaitre. Après les révisions, moi je suis rentrée dormir et Hadja est restée dehors avec le jeune homme”, témoigne l’amie de la victime.


“Quelques heures plus tard, ne la voyant pas revenir, nous avons appelé sur son portable jusqu’au matin. Elle ne répondait pas jusqu’à ce que, le commissaire de Ferkéssédougou réponde à l’autre bout du fil, et nous demande de nous rendre au commissariat. C’est ainsi que nous avons appris qu’elle est décédée dans notre quartier “, poursuit la même source.

La famille de la victime avec à sa tête son père, Ouattara Sékou, inconsolable, a souhaitait que les circonstances de ce drame soient élucidées, afin que l’auteur soit arrêté.