Une dizaine de personnes ont été condamnées par la section du tribunal de Bouna à 10 ans de prison ferme pour trafic illicite de migrants et traite des enfants.
Le 24 avril 2021, les éléments des forces de sécurité en faction au corridor Nord de Bouna ont intercepté un véhicule de transport en commun en provenance de Doropo avec à son bord des passagers dont l’âge varie entre 13 et 17 ans. Ces adolescents ont soutenu à l’unanimité avoir laissé leurs familles au Burkina Faso pour venir travailler dans des plantations de cacao en Côte d’Ivoire, principalement à Adzopé et à Soubré.
L’enquête diligentée par le parquet de Bouna a permis de mettre le grappin sur une dizaine de personnes, toutes reconnues être impliquées dans ce trafic d’enfants en territoire ivoirien pour être des travailleurs dans des plantations de cacao.
En plus de la lourde peine de prison, ces personnes ont été condamnées à payer individuellement la somme de cinq millions de francs CFA d’amende.
Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG ont fait de la lutte contre l’exploitation abusive des enfants leur crédo, pour soutenir les autorités politiques et administratives du pays tentent d’éradiquer ce phénomène depuis quelques années.
Ainsi en 2019, le ministère de la Justice et des Droits de l’homme avait produit une circulaire à l’attention de tous les parquets près les tribunaux de première instance et leurs sections détachées, les invitant à l’application diligente des textes de lois incriminant les actes de traite de personnes et des enfants.
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), 152 millions d’enfants travaillent dans le monde. Plus de la moitié seraient victimes des pires formes de travail (esclavage, utilisation dans les conflits armés, prostitution, tri des déchets, trafic de stupéfiants, travail dans les plantations, mines, entre autres
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