Cet atelier va proposer, après discussion des résultats de la mission d’échanges, des solutions aux contraintes et définira un plan d’actions qui sera mise en œuvre dans un cadre de partenariat public-privé.
Au cours de la cérémonie d’ouverture de cet atelier, les échanges avec les acteurs ont porté sur les défis majeurs à relever pour le développement de la filière, les contraintes et leurs causes ainsi que les solutions proposées et les plans d’actions à mettre en place.
Selon, le secrétaire exécutif de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), Konan Albert, l’ensemble des acteurs de la filière sont inscris dans la dynamique de la deuxième transformation. Il souhaite des débats constructifs, afin que des orientations pertinentes soient données pour réussir ce projet pour le développement durable de la filière.
La Côte d’Ivoire a relevé le défi de la première transformation avec 70% de la production locale en produits semi-finis sous forme de caoutchouc granulé exporté. Dans sa stratégie 2030, le pays veut passer à la deuxième transformation du caoutchouc naturel en produits qui donneront plus de valeur ajoutée.
Il pourrait s’agir, entre autres, des gants chirurgicaux, des matelas de haute qualité, des rubans adhésifs de ballon, des bandes transporteuses utilisées dans les usines, les trains d’atterrissage d’avion et des dérivées utilisées dans l’industrie automobile tels que les pneus.
"Nous avons devant nous des opportunités qui sont nombreuses. Et la Côte d’Ivoire est particulièrement bien placée en ayant réussie cette production et cette première transformatio", a déclaré le conseiller du premier ministre, coordonnateur du PCCET, Coulibaly Arthur Thomas.
Il pense qu’avec ce projet le pays se positionnera pour être "un champion de cette deuxième transformation en Afrique"
Lancé le 4 avril à Aboisso, le PCCET vise à maximiser les effets de la croissance économique de ce secteur. La transformation permettra de renforcer la compétitivité et l’accès au financement des acteurs de la chaîne des valeurs hévéa et de créer plus d’emplois.
Cet atelier va restituer et valider, durant deux jours, les résultats des premières rencontres d’échanges avec les acteurs de la filière hévéa, entrepris par l’unité de coordination du PCCET, d’avril en août, dans les régions productrices de l’hévéa notamment, la Mé, l’Agnéby Tiassa, le Tonkpi, la Nawa, l’Indénié Douablin, le Lodjiboa.
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