Ce matériel est composé d’une tronçonneuse, débroussailleuse, atomiseur, un pulvérisateur, 10 casques de protection, dix cache-nez, dix bottes, dix lunettes, dix gans et dix blouses.
Selon le chef de ce projet intervenant dans le secteur de l’anacarde, Jean François Guay, cette action a pour objectif de permettre aux producteurs d’améliorer la rentabilité et la qualité de leurs vergers.
Il les a appelés à éviter d’utiliser des pesticides nocifs pour préserver leur santé, la qualité de leurs produits et l’économie de la Côte d’Ivoire.
"Il y a des produits homologués en Côte d’Ivoire qui sont interdits par l’Union Européenne. Quand les acheteurs testent l’amande du cajou, on retrouve des pesticides en quantité qui dépassent les normes et qui vont faire éventuellement que des conteneurs de produits vont être rejetés en Côte d’Ivoire. C’est déjà arrivé", a-t-il prévenu.
Le chargé du renforcement des capacités du projet, Diomandé Daouda a saisi cette occasion pour présenter le concept de gestion de cycle végétatif.
La secrétaire générale 1 de la préfecture de Bouaflé, Séka Lydie, représentant le préfet de région, a salué le projet PRO-Cashew pour cette initiative et la COVIMA à faire bon usage du matériel mis à sa disposition. Elle a demandé aux producteurs de tourner le dos aux pesticides nuisibles.
Le projet PRO-Cashew bénéficie de l’appui financier du Département américain de l’agriculture (USDA) et mis en œuvre par Cultivating New Frontiers in Africa (CNFA) dans cinq pays de l’Afrique de l’ouest, à savoir la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana et le Nigeria pour une durée de cinq ans (2019-2024).
Il a pour objectif d’aider les producteurs à augmenter la capacité de production et la qualité des noix, de mettre en place des mesures incitatives pour rénover et réhabiliter les vergers de cajou afin d’accroître la compétitivité de la noix de cajou brute ouest-africaine sur le marché international.
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