Pour Louis Dacoury-Tabley, "cette visite se situe dans le cadre d’une mission de recherche de financements des projets et programmes de développement dudit district".

 "Cette mission a eu pour objectifs de faire la promotion des atouts et potentialités du district du Goh-Djiboua, auprès des éventuels investisseurs canadiens. Et également, de nouer des partenariats avec des institutions et des gens d’affaires, à même d’appuyer par l’expertise québécoise le développement du Gôh-Djiboua, dans le but d’améliorer le niveau de vie de nos populations", a déclaré le ministre-gouverneur Dacoury-Tabley.

Plusieurs rencontres de haut niveau ont meublé le programme de cette mission, notamment avec Sylvie Barcelo, sous ministre des Relations internationales et de la Francophonie de la Province du Québec.

"Nos échanges ont porté sur les grandes lignes de la coopération bilatérale entre le Québec et la Côte d’Ivoire et particulièrement sur les différences entre le modèle canadien et ivoirien en matière de décentralisation", a fait savoir le ministre-gouverneur.

 Les deux ministres ont évoqué également la possibilité de renforcer cette coopération au niveau de la décentralisation par des accords de jumelage de ville ou région du Gôh-Djiboua avec celles du Québec.

A la Chambre de Commerce Canada Afrique, importante faitière qui joue un rôle clé dans le développement économique entre nos deux pays, le ministre-gouverneur a eu droit à une présentation du mode de fonctionnement de la chambre et des opportunités offertes par d’autres organismes dans le cadre du Plan stratégique du Québec pour l’Afrique.

Le ministre-gouverneur a rencontré trois autres importantes institutions de coopération.

 Il s’agit de Vision Biomasse Québec (VBQ) qui intervient dans le domaine de l’environnement et du développement rural, à travers la promotion de l’utilisation de la biomasse forestière pour la production de chaleur. Les échanges ont porté sur la possibilité d’adapter ou d’exporter ce modèle au niveau local.

Après, avec Investissement Québec International (IQI), spécialisé dans la mise en contact des entreprises québécoises avec d’autres entreprises et organismes gouvernementaux pour le développement de partenariats d’affaires, l’accent a été mis sur l’importance de faire l’inventaire des projets de développement du district afin de nouer des partenariats avec les entreprises bénéficiant de leur accompagnement et leur financement.

La dernière réunion de travail a été avec l’Union des producteurs agricoles - développement international (UPA-DI) qui a pour mission  de soutenir la ferme familiale comme modèle d’agriculture durable.

L’UPA appuie ainsi les organisations professionnelles agricoles et toutes les initiatives qui structurent l’avenir de l’agriculture dans les pays en développement avec une prise en compte particulière des projets impliquent les femmes.

Le ministre-gouverneur a pris l’engagement "de mener la réflexion sur les conditions d’une collaboration afin de bénéficier de l’expertise de l’UPA pour la mise en place d’un environnement favorisant l’investissement, l’innovation, la résilience climatique, l’inclusion et la croissance économique dans le District".

Une étape préalable pour améliorer les conditions de vie des entrepreneurs agricoles locaux et leur autonomisation financière, de même que celle de la femme dans le District.

Si plusieurs perspectives se dégagent de cette mission en terre canadienne, il convient pour nous «  d’achever la mise en place du Plan stratégique de Développement du Gôh-Djiboua  qui permettra d’avoir un inventaire exhaustif des atouts et potentialités et un état précis de nos besoins, afin de renforcer cette coopération et d’en tirer le meilleur profit pour notre district», a indiqué Louis Dacoury-Tabley.

Rappelons que le Président de la République, Alassane Ouattara, dans sa vision de bâtir une Côte d’Ivoire solidaire, a mis un accent particulier sur la promotion d’un développement régional équilibré par la mise en place de Pôles économiques compétitifs.

 Et, le district autonome du Gôh-Djiboua entend contribuer grandement à la réussite de ce programme pour le bien-être de ses communautés.