Le préambule de cette charte a insisté sur la nécessité de s’approprier les valeurs de culture de la paix, de la non-violence et de la cohésion sociale, tout en restant convaincu que le dialogue, la concertation, le respect des différences ainsi que les lois, les différentes autorités constituent le ciment du renforcement de la cohésion sociale.
En référence à ce préambule et faisant le constat que les violences meurtrières de juillet et août ont plongé la ville de N’Douci dans l’angoisse et fait pesé des inquiétudes au sein des populations, les leaders de communautés, religieux, de jeunesse et des femmes ainsi que les représentants de la société civile se sont engagés résolument et en toute responsabilité pour la paix et la cohésion sociale.
Ce sont au total 14 engagements que les leaders ont élaborés et signés sous la supervision des représentants de l’institution « Le médiateur de la République » et du sous-préfet de N’Douci.
À travers cette charte, ils s’engagent à « renoncer à la violence sous toutes ses formes comme mode de règlement des différends ou d’expression des opinions divergentes ».
Ils s’engagent également « à respecter la vie humaine ainsi que les biens publics et privés et décident de privilégier le dialogue ou le recours aux différentes autorités établies par les coutumes et l’État en cas de différend ».
Respectant le principe de la différence ethnique, politique et religieuse, les participants à l’atelier ont appelé à cultiver la tolérance et le pardon, tout en œuvrant à la décrispation de l’environnement sociopolitique au travers d’activités culturelles, sportives et sociales en synergie.
Se félicitant de la qualité des échanges qui ont abouti à la signature de cette charte, le directeur des Affaires juridiques et des Requêtes du médiateur de la République, Koné Dimitri Ulrich, a dit « ne pas douter de la collaboration et de l’entente entre les jeunes singulièrement et les populations de N’Douci en général, pour faire revenir définitivement la paix », tout en saluant l’engagement de régler leurs différends par le dialogue.
- Koné a invité chacune et chacun à s’approprier cette charte de bonne conduite « élaborée et adoptée par eux-mêmes ».
En prélude à l’adoption de la charte pour la paix, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, a mis en place, en octobre 2022, un comité de paix constitué des représentants des différentes entités sociales de la localité.
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