Une élève de CE2 parmi les 43 cas de grossesse en milieu scolaire enregistrés depuis le début de l’année scolaire 2021-2022 dans le Bounkani. C’est Dr Léopold Kouassi, le médecin-chef du Service de santé scolaire et universitaire-santé adolescents et jeunes (SSSU-SAJ) de Bouna qui l’a révélé.

Ces cas ont été enregistrés au cours des deux premiers trimestres. Et ce ne sont que les cas déclarés. "Certaines filles élèves disparaissent des classes dès l’apparition des premiers signes de grossesse", dévoile Dr Kouassi.

Des campagnes de sensibilisation ont été menées auprès des jeunes filles élèves, notamment sur l’abstinence sexuelle et l’usage des méthodes contraceptives, mais le nombre de grossesses ne cesse de s’accroître.

Dr Kouassi en appelle à l’implication des parents d’élèves qui pour lui doivent jouer un rôle important dans la lutte contre le fléau. A ce niveau, il les invite à veiller à ce que leurs filles mangent à leur faim à la maison et aient le minimum pour se rendre à l’école. Car la faim est l’un des principaux facteurs de vulnérabilité de la jeune adolescente.