Bouaké : Clôture du projet EMliss sur l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive (SSR) en Afrique de l’Ouest francophone

Publié le 29 mars 2022 à 09:52 Modifié le 29 sept. 2022 à 00:15

  • Bouaké : Clôture du projet EMliss sur l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive (SSR) en Afrique de l’Ouest francophone

La cérémonie de clôture du projet EMlis s’est tenue au centre culturel Jacques Aka de Bouaké le jeudi 24 mars 2022. Cette cérémonie a permis de relever les acquis de ce projet qui avait pour objectif l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive (SSR) en Afrique de l’Ouest francophone.

La cérémonie de clôture du projet EMlis s’est tenue au centre culturel Jacques Aka de Bouaké le jeudi 24 mars 2022. Cette cérémonie a permis de relever les acquis de ce projet qui avait pour objectif l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive (SSR) en Afrique de l’Ouest francophone.

 

Financé par Global Affairs Canada (Affaires mondiales Canada), ce projet a été mis en œuvre par l’ONG Population service international-Côte d’Ivoire (PSI/CI) dans les régions de Gbêkê, Bélier, Haut Sassandra et le Poro, précisément à Bouaké, Béoumi, Daloa, Zoukougbeu, Yamoussoukro et Korhogo.

 

Le projet EMliss a de 2018 à 2022, ciblé les femmes en âge de procréer de 15 à 49 ans en milieu rural et périurbain avec un accent particulier sur les jeunes filles de 15 à 19 ans et leurs influenceurs, notamment, leurs maris de même que les leaders communautaires et religieux.

 

En quatre années d’exécution, ce projet a permis d’obtenir des résultats très satisfaits, selon la conseillère technique en santé de la reproduction et en planification familiale (SR/PF) chez PSI-CI, Gaby Kasongo. Il a permis, surtout de sensibiliser plus de 130 000 femmes en âge de procréer incluant les jeunes filles de 15 à 19 ans. Plus de 35 000 hommes ont été également touchés par des messages clairs, précis et compréhensibles en matière de SSR/PF.

 

Pour Gaby Kasongo "au-delà de ces résultats, PSI-CI a pu offrir des offres de service qui ont permis de mettre sous méthodes contraceptives plus de 73 000 femmes appelées nouvelles utilisatrices". Continuant sur sa lancée, elle a ajouté que "ce projet a permis la réduction de la morbi-mortalité maternelle des femmes qui ont été suivies".

 

La conseillère technique en santé de la reproduction et en planification familiale n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit du gouvernement du Canada pour son soutien financier à ce projet et à l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, pour son leadership dans l’accompagnement de PSI/CI dans son intervention en Côte d’Ivoire.

 

Quant à Nicole Gesnot, conseillère et cheffe de la coopération de l’ambassade du Canada en Côte d’Ivoire, elle a saisi l’occasion pour féliciter le staff technique et opérationnel de mise en œuvre piloté par Population service international-Côte d’Ivoire (PSI/CI).

 

Elle s’est, en outre, réjouie de l’achèvement de ce projet tout en assurant de la disponibilité du gouvernement canadien à financer d’autres "initiatives en faveur de l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des femmes en général et les populations vulnérables en particulier".

 

Au nom du gouvernement ivoirien ; Koné Blaise, directeur général adjoint de la santé, il a pour sa part, félicité toutes les parties prenantes dans la réalisation de ces performances, particulièrement, le gouvernement Canadien dont l’appui financier a été essentiel dans la mise en œuvre de cette initiative en faveur des populations cibles.

 

Il a également rappelé la vision de la Côte d’Ivoire d’ici 2030 qui est d’offrir à chaque individu vivant sur le sol ivoirien, chaque couple et chaque famille, un libre accès à des services de planification de qualité dans le respect des droits sexuels et reproductifs pour soutenir la croissance et le développement durable du pays.