Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, a procédé, le dimanche 17 juillet 2022 à Korhogo, à la remise de 532 cartes de la Couverture maladie universelle (CMU) à des chefs de village et à leurs épouses.

Selon l’instigateur de l’opération de dons des cartes CMU, il s’agit d’une initiative collégial de cadres proches de l’ex-Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui veulent perpétuer les œuvres sociales du défunt.

« C’est ce que nous avons fait, nous ses frères de Korhogo, pour contribuer nous aussi à la politique sociale d’Amadou Gon. Par cet acte, nous voulons apporter notre contribution pour la promotion de la Couverture maladie universelle initiée par le chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara », a indiqué le ministre.

Amadou Coulibaly a promis d’étendre le don des cartes CMU aux autres départements de la région du Poro. Tous les cadres volontaires et intéressés par cette action peuvent intégrer le groupe pour les prochaines opérations, a précisé le ministre. Les paiements mensuels sont assurés par le donateur sur 12 mois, en raison de 1 000 FCFA par mois.

L’initiative a été saluée par le ministre-gouverneur du district des Savanes, le Général Issa Coulibaly, le maire de Korhogo, Coulibaly Lazani et le porte-parole des bénéficiaires, Coulibaly Jérôme, chef de quartier de Tchéklézo. Ils ont tous félicité Amadou Coulibaly qui avait lancé le projet bien avant son entrée au Gouvernement.

La CMU a pour objectif de garantir à l’ensemble des Ivoiriens résidant en Côte d’Ivoire, l’accès à des services et à des soins de santé de qualité, à moindre coût. Le taux de couverture a été fixé à 70 %, les assurés bénéficiaires ne paient qu’un droit modérateur de 30 % de la prestation médicale, qu’il s’agisse d’une consultation, d’une intervention chirurgicale.

Deux régimes ont été mis en place dans le cadre de la CMU, à savoir un régime général de base (RGB) contributif, à raison de 1 000 FCFA par mois et par personne (qui bénéficie aussi aux éventuels ayant droit), et un régime d’assistance médicale (RAM), non-contributif, pour les personnes démunies, qui, jusqu’à présent, étaient pour la plupart exclues du système de santé.