Une mauvaise saison caractérisée par un vent sec et l’absence de pluie sévit à Grabo depuis quelques mois, avec un impact négatif sur les cultures et des risques de baisse de rendements agricoles, a constaté l’AIP.

Les conséquences néfastes de ce phénomène inquiètent les agriculteurs, en l’occurrence les producteurs de cacao qui comptent sur leurs récoltes pour financer les dépenses de leurs enfants à la rentrée scolaire 2022-2023.

Les plantations de cacao se trouvent dans un état inhabituel avec des cacaoyers fanés et des cabosses apparues depuis le début de cette mauvaise saison, qui jaunissement.

Selon un agent de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) à Grabo, Abi Zacharie, ce changement climatique est dû à la déforestation avancée provoquée par la pratique d’une agriculture extensive.

Il s’efforce de dissuader les plus pessimistes qui ont commencé à détruire leurs plantations de cacao au profit du palmier à huile, en indiquant que les prévisions météorologiques prévoient des pluies dans les prochains jours.

Il exhorte, par la même occasion, les exploitants agricoles à varier les cultures et à gérer de manière rationnelle la forêt et à la protéger, pour lutter contre le réchauffement climatique.