Présentées comme des parents des victimes, ces femmes badigeonnées de boue et vêtues en noir ont parcouru environ deux kilomètres sur l’artère principale en entonnant des chants funèbres du terroir jusqu’au portail de la brigade de gendarmerie de la ville. L’une des manifestantes, Madame Foua Lou Irié, dit ne pas comprendre pourquoi l’enquête menée depuis trois mois n’a pas encore abouti.
Accusé, le commandant de la brigade de gendarmerie justifie le temps mis par le fait que des preuves suffisantes contre le suspect ne sont jusque-là pas réunies pour enclencher une quelconque action de police.
Selon des témoignages recueillis auprès des manifestantes, la gendarmerie a été saisie d’une plainte le 20 juillet 2023, soit quelque six jours après la disparition des jeunes filles, âgées respectivement de 22 et 23 ans.
Des ossements humains, attribués aux deux jeunes filles portées disparues, ont été découverts, le 20 octobre 2023, dans un puits abandonné près du domicile du présumé concubin où les deux amies s’étaient rendues pour récupérer les affaires d’une d’entre elles.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS