Les producteurs, à l’occasion de cette activité, ont pu toucher de près les réalités des maladies telles que la Bacteriose, la chlorose ou l’antrachnose. "Nous les avons instruits sur les méthodes alternatives de lutte contre les maladies et les insectes ravageurs des anacardiers", a indiqué le coordonnateur national des filières coton, anacarde, mangue et foresterie à l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader), Soro Klotcholoman.

Il a estimé qu’il était important pour les producteurs d’être capables de reconnaître désormais les signes de ces maladies et les méthodes de lutte qui sont essentiellement agronomiques, culturales et mécaniques pour protéger les plantations. "C'est-à-dire qu’il faut nettoyer régulièrement les plantations", a-t-il relevé.

Monsieur Soro a proféré une mise en garde contre l’utilisation tous azimuts des produits chimiques comme les pesticides et les herbicides qui sont non seulement un danger pour les hommes, les animaux et l’environnement.

Cette formation a été possible grâce au conseil agricole de l’Anader en partenariat avec le conseil du coton et de l’anacarde, le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) et l’unité de coordination du projet de la promotion de la compétitivité de l’anacarde (PPCA) qui a pour objectif la production de la qualité et la quantité.