Ces attestations sanctionnent neuf mois passés dans le centre pour apprendre un métier : l’électricité en bâtiment, la couture, la coiffeuse, l’aviculture, la menuiserie où même le savoir vivre, les droits de l’homme en vue de s’insérer dans le tissu social, a indiqué la sous directrice chargée de la prévention de la délinquance juvénile au sein de la direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ), Tonian Kloutsey Yolande. 

Elle ajouté, « que ces attestations sont une seconde chance offerte pour aller travailler, gagner honnêtement son argent et prendre sa place dans la société pour être un homme accompli ». 

La sous directrice chargée de la prévention de la délinquance juvénile à la DPJEJ a exhorté les parents desdits pensionnaires à s’inspirer des conseils reçus lors des séances à eux réservées pour poursuivre l’œuvre d’encadrement, de rapport avec la loi, avec les grandes personnes, le savoir vivre, savoir faire et savoir être. 

Abondant dans le même sens, la juge des tutelle et enfants, Congo Assé, a, au nom du président de la section de tribunal de Dabou, demandé à tous les participants à la cérémonie d’être solidaires des parents et des enfants en ne les stigmatisant pas et en soutenant leurs initiatives d’insertions en leur offrant du travail en rapport avec leurs compétences. 

Des ballets, sketchs et une visite des stands des travaux de pensionnaires ont meublé la cérémonie qui a vu la participation de nombreux chefs de services, de partenaires dont la commission régionale des droits de l’homme (CRDH), des religieux et les parents des pensionnaires.