La séance de sensibilisation, qui s’est tenue dans la cour de l’établissement, a mobilisé la présence des élèves et de leurs parents, des enseignants et des autorités du village.
La conférencière, Koné Assita, commissaire juridique, a d’emblée qualifié de précoce les grossesses contractées par les élèves, car les filles ont pour la plupart moins de 18 ans.
Dans sa démarche, la conférencière a présenté la pauvreté, les médias, le harcèlement en milieu scolaire et les familles où le sujet de la sexualité est tabou, comme des causes de grossesses précoces à l’école.
Mme Koné a, ensuite, présenté les conséquences qui vont d’un accouchement compliqué à la mort, en passant par l’arrêt de la scolarité, la stigmatisation et des maladies, telles que les fistules, les Infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH-SIDA.
L’infirmier du village, N’Guessan Hamed, s’est chargé d’apporter quelques propositions de solutions, parmi lesquelles il a plaidé auprès des adultes d’aider les adolescents à avoir accès à la bonne information sur la sexualité.
M. N’Guessan a, également, suggéré l’abstinence et les contraceptifs comme moyens de prévention contre les grossesses en milieu scolaire.
La présidente de la FELEAD, Koné Wassa a, quant à elle, indiqué que son association a fait de « la lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire, « l’une de ses priorités dans sa quête de « la valorisation de la femme, la promotion et le développement du leadership féminin ».
Elle a, pour ce faire, déclaré à ses filleuls du jour, fréquentant une école confessionnelle, « à être des exemples pour les autres » et les a engagées à dire « non aux grossesses précoces en milieu scolaire ».
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS