Le directeur général de la société d’Etat, Koné Moussa Seydou, a expliqué aux populations que le code minier stipule en son article 3 que la terre appartient aux chefs de villages et chefs de terres, ajoutant que les ressources du sous-sol, « c’est la propriété de l’Etat ». Il a précisé qu’un arrêté, pris par le ministre, autorise tout exploitant à se conformer aux dispositions légales pour l’activité d’orpaillage.
Le DG de la SODEMI a dénoncé l’attitude des propriétaires terriens qui accueillent les clandestins dans leurs localités moyennant de l’argent ou du matériel. Il a dénoncé l’usage du cyanure par les clandestins. Un produit très dangereux, selon lui, car il donne libre cours à plusieurs types de maladies et détruit l’environnement.
« Nous sommes à votre disposition. Collaborons ensemble et vous sortirez gagnants. Ne prenez pas le risque d’installer des clandestins sur vos terres », a conseillé le DG de la SODEMI.
Le sous-préfet de Korhogo, Kouassi Detto Marcellin, au nom du préfet de la région du Poro, a salué la tenue de la rencontre de sensibilisation, avant d’annoncer des dispositions répressives contre les contrevenants.
Il a également exhorté les populations à s’appliquer pour la réussite de la campagne de sensibilisation.
Plusieurs sites d’orpaillage illégaux de la sous-préfecture de Kiémou ont été visités, lundi, par la mission de la SODEMI qui ont sensibilisé quelques personnes trouvées sur place sur les méfaits, les conséquences de leurs activités sur la nature et les risques qu’elles prennent en s’engageant dans l’activité de manière illégale.
Société d’Etat, la SODEMI a pour mission d’effectuer la recherche, l’encadrement et l’exploitation minière en Côte d’Ivoire.
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