Le cas échéant, la répression a permis de verbaliser 1079 engins, 209 autres mis en fourrière, avec 60 cas d’excès de vitesse et 99 automobilistes interpellés pour défaut de ceinture de sécurité. Ces chiffres à mi-parcours de cette campagne est le résultat du déploiement de 1206 agents issus des forces de police et la gendarmerie disposés à travers 141 postes de contrôle.

« J’ai été arrêté parce que je n’ai pas porté la ceinture de sécurité et l’agent m’a sensibilisé. J’ai vu qu’il a parfaitement raison, c’est pour nous-même notre bien et le bien aussi de la population », a expliqué Bakayoko Soualio, agriculteur à Man, interpellé à bord de son véhicule par les forces de l’ordre.

Les automobilistes et conducteurs d’engins à deux et trois roues sont invités durant cette campagne à observer la prudence et à respecter toutes les prescriptions édictées par les autorités afin d’aider à réduire les accidents sur les routes. Les populations apprécient l’opération en cours et se réjouissent de son intensification sur les différentes artères de la ville et partout dans le district par la présence remarquée des forces de l’ordre.

« La campagne est la bienvenue vu qu’on constate plusieurs accidents, elle va permettre de limiter les accidents », a relevé Mangassa Marie Nicole, étudiante en master 2 de géophysiques à l’université polytechnique de Man.

Pour sa part, le directeur départemental des transports du Tonkpi, Irié Bi Wilson, a dit sa satisfaction de voir l’opération se dérouler si bien sur le terrain, avec un changement de comportement au niveau des usagers.

« Oui, on va dire satisfaction a mis parcours parce qu’aujourd’hui quand vous circulez, vous voyez de plus en plus des conducteurs de motos qui portent le casque, vous voyez des chauffeurs de taxis et les passagers à l’avant qui prennent la ceinture de sécurité, donc nous commençons à constater que ces habitudes commencent à intégrer le quotidien des usagers », a relevé M. Irié.

La deuxième édition de la semaine de la sécurité routière a débuté le 3 mars et prendra fin le 10 mars. Suite aux nombreux accidents enregistrés sur les routes ivoiriennes et qui ont endeuillé plusieurs familles, le conseil de sécurité en sa cession du 12 janvier 2023, a encouragé le ministère des Transports à mettre en œuvre les volets, sensibilisation et répression, de sa stratégie nationale de sécurité routière prévue jusque 2025.