Le sac à main dans lequel se trouvait la somme estimée à plus de 38,4 millions de francs CFA, dont une grande partie en Euro et le reste en CFA, avait été subtilisé par le sieur Bahoué Datro Yves Hermann (qui a reconnu les faits), le 02 juin, alors que dame Gbollo venait de poser ce sac non loin d’elle, sur le site d’une villa qu’elle est en train de construire, en dehors du village (200 mètres).
Selon les forces de police, c’est au moment où la dame avait le regard détourné et occupé à échanger avec une amie que le malfrat, ami de son cousin qui lui est aide-maçon sur le chantier, a pu dérober le sac et s’enfuir.
Le temps pour elle d’atteindre le village pour donner l’alerte puis informer le commissariat du premier arrondissement de Gagnoa, du vol dont elle venait d’être victime, l’individu était déjà loin et avait déjà pu franchir le corridor Gagnoa-Oumé, qui se situe au niveau du village de Daliguépa.
« Il s’agit de 25 ans d’épargne en France », avait fait observer Gbollo Solange, aux forces de l’ordre, expliquant que cet argent s’inscrivait dans le cadre d’un projet d’investissement global.
Samedi 03 juin, le présumé voleur sera localisé à Lahouda (25 km de Gagnoa sur l’axe Gagnoa-Oumé). Appréhendé, il passe aux aveux et la somme de plus de deux millions FCFA est retrouvée sur lui.
Interrogé sur la destination de la somme manquante, Bahoué Hermann assure n’avoir vu que le montant de deux millions FCFA. « Après mon acte, je me suis débarrassé du sac dans la broussaille », a-t-il dit aux policiers selon ces derniers.
La battue effectuée au niveau de la broussaille à Daliguépa a permis de retrouver le sac à main.
« La grande partie de l’argent était dans une poche du fond à l’intérieur d’un sachet noir et apparemment, notre ami ne l’avait pas vu, sinon…. », a ironisé avec joie, le préfet de police du Goh-Djiboua, le commissaire divisionnaire Boa Kouassi Jean. Il a salué les ‘haut faits d’armes’ des éléments de la BAC, depuis l’arrivée de leur nouveau commandant, en octobre 2022.
Bahoué Yves Hermann et l’aide maçon, cousin de Mme Gbollo, ont été déférés à la maison d’arrêt de Gagnoa, en attendant le jugement pour dénouer tous les contours de cette affaire, qui a été gérée avec « sérénité et patience », a confié le commandant Té, de la BAC.
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