Ce sont au total 14 tonnes de MQIF, 15 000 comprimés de Diazépam, 55 kg de cannabis et 3 000 comprimés de Tramadol saisis dans le cadre de la lutte contre le phénomène « Kadafi ».

D’une valeur marchande de plus de 100 millions de francs CFA, ces produits interdits saisis sont le résultat des opérations initiées par l’antenne régionale de la police des stupéfiants et des drogues (APSD) d’Abengourou au cours de l’année 2023.

Selon le chef de l’APSD, le commissaire divisionnaire, N’Guessan Gérard, les stupéfiants et la drogue ont été pris sur les routes, dans les magasins, les pistes et dans les maisons inachevées et devraient être écoulés sur le marché à Abidjan. Une dizaine de personnes appréhendées ont été présentées devant le parquet d’Abengourou pour répondre de leurs actes.

Le commissaire divisionnaire, N’Guessan Gérard, a prévenu que « la police est à la tâche, elle ne baissera pas les bras, mais poursuivra sa mission pour que la Côte d’Ivoire devienne « un peu plus sûre chaque jour ».

Le substitut du procureur, le magistrat, Yéboua Kouadio Eric, représentant le procureur près du Tribunal de première instance (TPI) d’Abengourou, Djelli Siméon, a fait remarquer que l’incinération d’une telle quantité importante de stupéfiants saisis convainc de ce que les agents de police abattent un travail immense sur le terrain.

M. Yéboua a encouragé la police à œuvrer dans cette dynamique. Il a invité surtout les populations à collaborer pour permettre aux agents de la police anti-drogue de travailler de manière plus aisée pour traquer ceux qui s’adonnent au trafic de drogue afin de réduire l’impact négatif de la drogue.